Tous les soirs le bar du coin est comble pour entendre les histoires d’Oncle Guillaume. Elles tournent toutes autour des horreurs qui nous viennent de lĂ -bas (les Ătats-Unis) et pourrissent notre Ăźle (la France). Les manuels d’histoire dĂ©formĂ©s, c’est eux, la dĂ©sinformation aussi, la nourriture contaminĂ©e, Ă©galement⊠Il n’apporte aucune preuve Ă ses dires ? Qui va le contrer ? Celui qui a essayĂ© s’est retrouvĂ© K.O⊠Un jour, Ă©videmment, la France excĂ©dĂ©e par ces maltraitances venues de lĂ -bas envoie un contingent en Floride pour « libĂ©rer » les « dollars » (les AmĂ©ricains) opprimĂ©s. C’Ă©tait une erreur tactique, voire une boucherie ? Qu’importe, le gouvernement fait une volte-face et tout rentre dans l’ordre.
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Si on lit ce livre au premier degrĂ©, il est agaçant : l’histoire est pitoyable, l’hyperbole poussĂ©e Ă l’extrĂȘme, le franchouillard antiamĂ©ricain, vantard, jobard, ridiculisĂ© Ă gros trait. Il faut y voir, rappelant O.N.G. (NB fĂ©vrier 2003), une satire des clichĂ©s vĂ©hiculĂ©s par le « politiquement correct ». De l’humour, des trouvailles, mais aussi des longueurs.