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Le Sourd prépare un coup et se livre à un jeu de piste avec le commissariat du “87e district” en lui adressant des anagrammes, palindromes et citations de Shakespeare qu’il trouve sur Internet. Ces courriers laissent perplexe l’inspecteur Carella et son équipe, héros des précédents polars de McBain (Le frumieux bandagrippe, N.B. mars 2005). Ils parviennent finalement à les déchiffrer, grâce à Internet bien sûr. L’enquête, qui les mène chez les drogués et les prostituées, est perturbée par les problèmes personnels des agents : liaison entre un flic et une journaliste, amour (impossible ?) entre un Blanc et une Noire, beaucoup de stress pour Carella qui doit organiser le mariage de sa fille et de sa mère !
L’intrigue, originale, avance en une succession de scènes rapides comme des clips et connaît de multiples rebondissements. Mais cela ne parvient pas à créer un véritable suspense et les longues et fréquentes scènes de décryptage des missives ainsi que les réflexions à la vulgarité appuyée parasitent le déroulement de l’action.