À la mort de sa mère, Jimbal se démène face à un père rêveur et maladroit, incapable de subvenir aux besoins des siens. Boiteuse, surnommée « Courte –Patte », elle relève pourtant le défi du calife : délivrer les Îles Tristes du monstre qui dévore tous ceux qui s’en approchent. La récompense est de cent pièces d’or. Courageuse, volontaire, elle se lance sur la mer dans une petite barque mais un navire la percute, et le naufrage la dépose sur une île richement cultivée : une des Îles Vertes. Recueillie par Mourad, elle découvre que ses habitants sont assujettis au grand vizir. La fourberie révélée, Jimbal et les habitants de l’île organisent une riposte.
Dans une atmosphère qui restitue assez fidèlement celle des contes orientaux, l’auteur laisse libre cours à son imagination, et propose une héroïne pleine de vitalité qui ne se laisse pas écraser par la fatalité. Même si le ton est parfois un peu emprunté et pétri de bons sentiments, le structure du récit mène les étapes de son parcours en chapitres bien rythmés, permettant de conduire la lecture avec efficacité. Classique, mais sympatique à lire.