J’irai croquer l’atome

1974. Gif-sur-Yvette. Éric, 14 ans, mènerait une vie d’adolescent ordinaire dans une famille parfaitement heureuse si Nathalie, sa petite soeur, n’était pas atteinte de leucémie. La demeure familiale est située près de l’ancien laboratoire du radium. Éric, curieux et grand admirateur de Marie Curie, réussit à se faire offrir par un ami chercheur un compteur Geiger et va mesurer la radioactivité sur le terrain. Il constate vite que beaucoup d’endroits restent très pollués. Sympathique histoire, certainement nourrie par les souvenirs de l’auteur, d’un adolescent intelligent et responsable qui grandit, trouve sa vocation, tombe amoureux. Les phrases sont courtes, beaucoup de sujets simplement effleurés ; ce roman, écrit à la première personne, est conçu presque comme un journal intime. De lecture facile, son rythme nerveux et son style laconique laissent passer peu d’émotions.