Ătudiant en lettres, il se marie trĂšs tĂŽt avec Mirjam. Les premiĂšres difficultĂ©s dans le couple surgissent vite. Dâun commun accord ils ne voulaient pas dâenfant tout de suite ; un garçon, Nathan, voit cependant le jour. Le pĂšre sâoccupe peu de son fils, le considĂšre comme un ĂȘtre extĂ©rieur Ă lui, il divorce et multiplie les aventures fĂ©minines. Trente ans aprĂšs, Ă New York puis Ă Vienne, il retrouve par hasard Nathan qui est devenu un musicien Ă la rĂ©putation grandissante. Leur ultime rencontre se passe dans un hĂŽpital, le fils Ă©tant trĂšs gravement malade. Dans ce court roman, Jeroen Brouwers, auteur nĂ©erlandais (LâEden englouti, NB novembre 1998), aborde le thĂšme des relations pĂšre/fils, dâautant plus difficiles quand elles sont subies et non spontanĂ©es, manquant totalement de chaleur, remplies de sentiments de culpabilitĂ© et de remords… Les principaux personnages, pĂšre, mĂšre et fils, accumulent des Ă©checs de toutes sortes. Le style est parfois lourd et lâauteur fait un usage excessif des synonymes. Ă la fin, les jours de solitude faits de routine et de rĂ©signation rendent lâambiance noire comme la nuit.
Jours blancs
BROUWERS Jeroen