Récit autobiographique d’une fillette mal aimée dans la Chine des années 40. Sa mère est morte à sa naissance ; les quatre aînés lui en veulent, son père est remarié et sa belle-mère la déteste. Un grand-père et une tante constituent ses seuls soutiens, et leur pouvoir reste mince. Ballotée de pensionnat en pensionnat, Jun-Ling trouve sa joie à apprendre et prouvera sa valeur au terme d’un douloureux parcours.
On plonge au coeur d’une famille chinoise, dans une société encore en partie traditionnelle mais ébranlée par les débuts de la guerre civile. La lecture est particulièrement aisée, avec des chapitres courts, le plus souvent centrés sur un épisode où l’héroïne est à chaque fois en butte à l’adversité. L’intérêt se maintient de bout en bout. Jun-Ling est attachante, sa force d’âme exemplaire.