June, l’infiniment bon (Mayam ; 4)

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Diplomate terrien sur Mayam, June se la coule douce. Mais surtout, il voudrait bien rapatrier sur Terre la tête du dieu reconstituée dans un précédent épisode : il la vendrait bien plus cher que sur Mayam. D’autant plus que le Cartel va peut-être la lui prendre pour rien : les intimidations se succèdent, sous la forme de monstres bizarres. Peut-être l’arrivée du nouvel ambassadeur terrien va t-elle lui permettre d’arriver à ses fins ?

Le récit ne se prend pas trop au sérieux et promène le lecteur dans un petit monde de formes étranges et inventives, de drôles de bestioles lestement croquées et de conquêtes sculpturales. Quelques jolis paysages imaginaires émaillent les pages qui évoluent entre le classicisme oriental des Mille et une nuits, l’inter-galactique décalé et l’humour drolatique. Il y a du mouvement, des couleurs, une mise en page dynamique. Tout cela est bien fait : il ne manque que l’émotion.