Le jeune Maxime s’invite à une soirée où il se rend déguisé avec un costume d’officier de la Waffen SS. Il est rapidement « remercié » et prié de rentrer chez lui. Il se retrouve sur le trottoir avec Sarah, qui menace de se suicider, puis l’embrasse avant qu’ils ne se séparent. Maxime multiplie les provocations pour se faire remarquer avec des actes et signes tournant tous autour des nazis et de leurs symboles. Il finit par retrouver Victoire, elle aussi adolescente à problème, en pleine crise amoureuse et passionnée de dinosaures, avec qui il entreprend une fugue à travers la ville, toujours dans son costume sombre, dans le but de rallier un concert.
Il s’agit d’une histoire d’adolescents en pleine crise, provocateurs, accrochés à leur smartphone, et dont l’errance est ponctuée de resquilles, des premiers émois sexuels, de vols et de mensonges. Il est difficile de se passionner pour les personnages. Difficile de comprendre la scène du déguisement nazi au milieu de la famille juive. L’accumulation d’aventures sans intérêt, le côté obscur et sombre des personnages et de leur comportement fini par lasser, voire repousser. Les dessins en noir et blanc, trop simplistes, sans harmonie, ajoutent à l’austérité. Difficile d’accrocher ! (E.B. et Br.A.)