Kaboul, rue des fleurs

AMZALLAG Anne

Anne Amzallag, chĂŽmeuse, quitte Paris pour tenter l’aventure. Elle choisit l’Afghanistan au hasard et consulte quelques sites de rencontre sur Internet. AprĂšs quelques e-mails, Warren, quinquagĂ©naire rassurant, propose de lui offrir le billet et de l’accueillir, sans contrepartie. Elle arrive en novembre 2004 Ă  Kaboul.  L’auteure, rĂ©alisatrice de films documentaires, Ă©crit son premier livre. Elle raconte la vie quotidienne avec le couvre-feu, les voitures sĂ©curisĂ©es de l’ONU, les tĂ©lĂ©phones surveillĂ©s, les coupures d’électricitĂ© frĂ©quentes et la vie en vase clos. Souvent dĂ©primĂ©e, timide, elle doute d’elle-mĂȘme et de ses talents. Elle se dit envoyĂ©e par une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision française. Des responsables d’un programme qui favorise le dĂ©sarmement des moudjahidin pour les rĂ©insĂ©rer dans la vie civile lui proposent de travailler sur cette mission particuliĂšre : la DDR (DĂ©mobilisation, DĂ©sarmement et RĂ©insertion) qui a besoin de publicitĂ©. Elle sillonne le pays, avec sa camĂ©ra, visite les ateliers de formation des anciens soldats et assiste Ă  des fĂȘtes (AĂŻd, Achoura) et Ă  des jeux (Bouzkachi : attrape chĂšvre). HĂ©las, elle est plus excitĂ©e par les charmants messieurs que par le contexte local. Ce dĂ©calage permanent et un style maladroit dĂ©naturent le propos. (M.-P.R. et A.Be.)