2137. Jean court à travers la jungle amazonienne, seule partie de la Terre ayant échappé aux hommes. Il faut dire qu’une centrale nucléaire y a explosé. Les oiseaux, les singes sont revenus, et la jeune Kanopé y vit seule, dans sa cabane perchée. Jean, avec ses certitudes de hacker fou et tout son attirail électronique, tombe sur elle. Il doit s’acclimater, aidé par la jeune femme. Mais il crache du sang, comme le fit le père de Kanopé avant de mourir. Comment l’aider ? Pas d’autre solution que de pénétrer au coeur de la centrale éteinte…
Quel univers ! À la fois proche et loin du nôtre, grâce à un mélange de rationalité et de poésie qui séduit. Poésie liée au dessin, à cette jungle peuplée d’oiseaux enchanteurs, à cette héroïne naïve – on se croirait dans Le livre de la jungle version Walt Disney. Dessins et couleurs charment, comme la rencontre de ces orphelins. L’auteur crée un monde avec ses mythes, dans lequel les tourtereaux traversent moult épreuves, qui permettent de découvrir peu à peu comment la nature et le coeur de certains pourraient triompher des excès de l’homme du XXIIème siècle. Une première oeuvre, une réussite !