Khadim, le petit lord

CONSTANT Gwladys

En arrivant du Sénégal, Khadim et sa maman Koumba se retrouvent dans un centre d’accueil. Edwige la dévouée leur trouvent une place chez la comtesse, le rêve. Dans son château, elle accueille les réfugiés qui l’aident à entretenir l’endroit ; ainsi le service est réciproque. Une vie collective s’organise où chacun trouve sa place et joue son rôle. Quand les gens sont prêts à affronter la vie extérieure, ils s’en vont et d’autres arrivent.   Ce livre dit avec des mots calmes la vie quotidienne dans cet endroit où certes, les escarmouches existent, mais où fleurissent les bons sentiments et l’amour des autres. Les caractères des gens, leurs forces et faiblesses y sont décrits avec justesse. Le roman montre ce qui serait possible si les gens n’étaient pas dans la souffrance et dans l’impossibilité de la guérir ou de l’atténuer si la générosité était plus facile à partager. Un conte moderne très plaisant. (A.D. et M.-F.L.-G.)