Intéressé par des personnalités exceptionnelles (Cf. Monsieur Charcot, N.B. sept. 1993), Jean Thuillier, neuropsychiatre, a découvert Kim En Joong. Né en Corée du Sud en 1940, sous l’occupation japonaise, Kim, influencé par un père calligraphe, entre aux Beaux-Arts de Séoul. D’abord instruit de peinture traditionnelle, il préfèrera la peinture non-figurative. Après son service militaire, il revient à Séoul où s’éveille sa vocation religieuse. Il se fait baptiser. Un voyage en Suisse, des rencontres opportunes et le voici novice chez les dominicains de Fribourg. Il s’intègre aisément à cet ordre, suffisamment ouvert pour lui faciliter l’exercice de sa vocation de peintre. Il poursuit ses activités à Paris, multiplie les expositions, réalise les vitraux de la cathédrale d’Évry.
« Kim engage son talent et toute la force de sa foi, pour offrir avec ses rêves de couleurs, un peu de bonheur au monde. » Le lecteur appréciera cette biographie riche d’intérêts divers, spécialement la partie concernant la double formation de l’artiste et du moine.