Enfant, Kitty est accablée d’un trouble de l’audition, une hypersensibilité qui lui rend tout bruit quasi insupportable ; à l’adolescence elle parvient à tourner son handicap en arme, et les sons deviennent des ondes destructrices qu’elle émet à volonté. Dès lors, elle abandonne sa famille pour devenir une voleuse de grand talent, la meilleure, sauf que la concurrence ne l’entend pas ainsi. Comme ce soir au musée où, espérant remplir facilement un contrat, elle voit les minables des New Masters of Crime tenter de lui subtiliser son butin. Perdu entre bagarres et humour, Kitty Kitty Kill Kill s’inscrit dans l’esprit de la série Bad Ass, comics violent et déjanté qui érige la régression en art pour les amateurs du genre. En résumé, ce tome est le septième et dernier volume qui prouve que les albums régressifs ont leur lectorat. Si vous n’avez pas lu et adoré les précédents opus, vous pouvez passer votre chemin sans état d’âme. Pour les autres, ils s’épanouiront dans cette version illustrée du club des joies simples. (A.R. et V.L.)
Kitty Kitty Kill Kill (Bad Ass ; 7)
HANNA Herik, MOTTELER Julien