Koko

Un jour, en rentrant de l’école, Yayoï est suivie par un coq. Elle supplie sa mère de garder l’animal et promet de s’en occuper. Ce qu’elle fait avec beaucoup de persévérance et de sollicitude. Pourtant, le gallinacé s’avère insupportable. Colérique, il pince, dévore tout ce que son bec peut attraper, salit partout et se bagarre avec les autres animaux.

La patience et la gentillesse de l’héroïne sont proches de l’amour d’une mère pour un bambin capricieux. Délicieuse petite Yayoï qui ne peut que séduire le lecteur, d’autant plus que le dessinateur a un talent fou pour créer un personnage vivant et attachant et varier les scènes, les angles de vue, la taille des vignettes : un vrai découpage de BD pour un premier manga construit sur une suite d’histoires brèves. Si la lisibilité des images est excellente, la lecture de droite à gauche peut poser problème aux lecteurs en âge d’apprécier les aventures de Yayoï et son coq.