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Sa maman est une brillante star du 20 Heures. Ce soir encore, elle ne reviendra pas, car une fois de plus, «là-bas», les évènements sont dramatiques : attentats, bombes, cadavres. Fou de solitude, Badr a décidé de fuir cette mère « pixelisée ». Tout a basculé un an plus tôt, un certain 11 septembre, jour anniversaire de ses douze ans, où sa mère n’est pas rentrée. Il découvre ensuite son adoption, totalement ignorée. Détruit par ce secret perturbant, hanté par des images visionnées inlassablement pour retrouver une hypothétique soeur, complètement replié sur lui-même, coupé de ses amis, malade d’épilepsie, il rétablit in extremis un contact avec sa mère.
Des passages forts dans un bref récit à la première personne, sur l’isolement, la parole prisonnière, la fascination meurtrière de la télévision, invivable sans l’alcool. Malheureusement cette mère sans intuition, acceptant deux mois d’absence d’un fils de treize ans, ennuyée de son retour anticipé, a peu de consistance, et sa volte-face finale manque de vraisemblance.