Georg Esler écrit le récit de sa vie : le 8 novembre 1939, il a tué Hitler. Le chancelier Göring reprend le plan d’invasion en « coup de faux » mis au point par son prédécesseur, mais les alliés, sous la direction de Georges Mandel, De Gaulle et Churchill méditent une riposte. Laissant Paris ville ouverte, ils organisent une ligne de retenue au sud de la capitale. Mais au sein d’une compagnie restée isolée, la tension monte, les patrouilles perdues dans le brouillard se heurtent entre elles et les affaires de coeur nuisent à la discipline. La confusion est grande lorsque les Allemands arrivent. Ferdinand sera le seul survivant.
Premier tome d’une série qui entend revisiter en sept volumes la seconde guerre mondiale et dont l’action doit se développer sur toute la planète, ce titre se concentre sur un minuscule épisode parisien en s’étendant sur les aventures privées de quelques soldats et sur leur vie de fortes têtes. Fatigués, défaitistes et découragés, ils seront balayés par une force supérieure tandis que leurs généraux échafaudent de brillantes stratégies. Un dessin clair, un peu appuyé, accompagne la narration détaillée de leurs minables aventures. Il faudra attendre le volume suivant pour évaluer cette nouvelle série uchronique.