La Belle Aube

Jeune ingénieur des Ponts, Henri Maux est affecté en Indochine pour son premier poste outre-mer et y séjourne de 1927 à 1937. Ses responsabilités professionnelles – construction de routes et de ponts, de voies ferrées et d’infrastructures hydrauliques – lui laissent le temps d’apprécier les richesses culturelles et archéologiques ainsi que la nature du sud-est asiatique. Cette biographie s’appuie sur des correspondances, des carnets et des témoignages recueillis par la fille d’Henri Maux. Dans ce récit chronologique, Antoinette Maux-Robert (En mission dans le tumulte asiatique, NB février 2012) essaie de faire partager l’aube d’une belle carrière en nous emmenant au Cambodge et en Cochinchine où déjà apparaissent des tentations anticolonialistes. Elle décrit le travail de son père mais aussi les paysages colorés qui ne laissent jamais insensibles, le mode de vie des Français d’Indochine et les us et coutumes des autochtones, tout en s’appuyant sur une abondante iconographie d’amateur. Elle évoque souvent les sentiments personnels du héros. Le récit de l’existence d’un ingénieur aurait néanmoins mérité que l’on entre plus profondément dans ce qui a été son métier.