La belle maison

À Cons-sur-Lombe, lieu mythique, le maire et la population ont décidé d’arracher à la pauvreté Mortimer et Constance, dits les Capouilles, vivant misérablement de petits boulots. Leur réinsertion sociale se réalise par le transfert de leur masure dans La belle maison rénovée aux frais de la commune et pourvue de tout le confort moderne. À cette occasion, les Consiens en liesse glissent dans des beuveries et ripailles rabelaisiennes auxquelles ils s’efforcent d’associer les Capouilles jusqu’au moment où Constance s’échappe…  Cette pochade allie burlesque, humour et anticléricalisme bon enfant. Elle vaut par son analyse subtile des comportements, bien sûr du maire et de son épouse, mais surtout de ceux des Capouilles, par l’évocation du drame secret qui a entraîné leur déchéance. Déjà observé dans Le bar des habitudes (NB novembre 2005), le trait est souvent forcé, l’ensemble est bien enlevé.