Un jeune professeur de français, muté à Nantes (Les pages roses, NB octobre 2008), rêve de sentiments partagés. Dans l’espoir d’une rencontre, il fréquente assidûment le musée des Beaux-Arts. En attendant un émoi en chair et en os, il tombe amoureux d’un tableau, La belle Mauve, qui devient sa confidente, son conseil. Alors qu’il tente de réparer la photocopieuse de son lycée, il éprouve un coup de foudre pour une belle inconnue en survêtement Adidas. Il mène son enquête, passe des petites annonces afin de la retrouver.
Ce petit roman s’appuie sur le petit grain de folie douce du narrateur, et sur son écriture teintée d’humour et d’autodérision. Des références culturelles nombreuses et variées du héros parsème le texte. Il s’inspire de l’Oulipo pour rédiger ses petites annonces, recherche le romantisme de Casablanca ou la passion de Breton, se réfère à Sophie Calle, etc. Le livre, léger comme l’air et vite oublié, se termine sur une pirouette : retour à la photocopieuse, avec de nouvelles perspectives…