La bête de la forêt rouge

Février 1944. Enquêteur préféré du maître du Kremlin, l’inspecteur Pekkala est-il vraiment mort lors de sa dernière mission ? Sur la foi de quelques indices, Staline envoie le major Kirov en Ukraine pour s’en assurer. Effectivement, Pekkala n’est pas loin… Dans les forêts enneigées qui entourent la petite ville de Rovno, la Wehrmacht recule sous les coups de l’Armée Rouge. Dans les zones libérées, les partisans, armés par les deux camps, se battent pour survivre, parfois entre eux. Dans cette confusion se révèlent peu à peu les objectifs poursuivis par l’inspecteur après la mise en scène de sa disparition. Cinquième tome des aventures de Pekkala (Le Papillon rouge, NB avril 2014), La bête de la forêt rouge nous transporte au coeur de l’Ukraine au temps de la reconquête par les Soviétiques. Staline hésite sur la conduite à tenir vis-à-vis des partisans, eux-mêmes divisés : les rallier ou les détruire. Sam Eastland mélange comme d’habitude fiction et faits réels. Les intrigues accessoires et entrecroisées, les rebondissements pas toujours très crédibles utilisent tous les ingrédients du « thriller » : double jeu, trahison, cupidité, massacres et scènes d’horreur. Les personnages « historiques » sont un peu caricaturaux. Les fidèles de Pekkala retrouveront avec plaisir leur indestructible héros.