& & &
Isère, XVIIIe siècle. Une bête monstrueuse ravage la région, tuant les animaux domestiques dont elle abandonne les carcasses à demi-dévorées. Ses cris furieux et sa taille gigantesque épouvantent les paysans. Les dragons du roi, envoyés en renfort, suivent sa piste au coeur du massif, aidés par le cousin du capitaine, Jean-Baptiste Poulain, peu prédisposé à mener la traque, selon la troupe. C’est méconnaître les talents du marquis d’Anaon.
Nouveau mystère pour le « Marquis des âmes défuntes» qui revisite les grands mythes. Après le Hollandais volant (La Providence, LJA octobre 2004) voici la bête du Gévaudan, sorte de monstre pour cryptozoologue, réfugié dans des régions inconnues de l’homme. Les couleurs raffinées et le trait précis alternent dans l’harmonieuse sérénité des paysages et le fracas des exploits de la soldatesque, tout comme le scénario balance habilement entre fantastique et reconstitution d’une ambiance et d’une époque.