Gray, natif des États-Unis, a trouvé refuge au Centre Pompidou. Il y rencontre la blonde et froide photographe Anna. C’est là, dans les toilettes, qu’ont lieu leurs premiers ébats amoureux. Elle l’emmène dans la maison qu’elle partage – chacun son étage – avec l’époux dont elle vient de se séparer. Ce dernier, qui n’a rien écrit depuis le succès de son unique roman, passe son temps à classer ses livres. Avant sa mort, il a, par testament, chargé Gray de retrouver une mystérieuse collection-réelle ou imaginée ? L’auteur, normalienne d’origine bosniaque, a obtenu en 2008 le Goncourt du premier roman pour Corps volatil (NB octobre 2007), peu apprécié. Dans Le Londres–Louxor (NB mai 2010) elle continue d’esquisser des personnages sans profondeur, aux motivations incertaines. L’intrigue est ténue, entrecoupée de digressions historico-philosophiques pédantes. Les personnages n’attirent aucune sympathie et ne présentent que peu d’intérêt.
La blonde et le bunker
ALIKAVAZOVIC Jakuta