La bobine d’Alfred

1964. Harry est un adolescent cinéphile, comme son père. Les voici à Hollywood où les embarque une ancienne star du muet rencontrée dans le restaurant montmartrois où le père travaillait. Dans les mythiques studios, l’un est embauché comme cuisinier par le maître du tournage : Hitchcock ; l’autre récupère un petit rôle dans le film en chantier et tombe amoureux de l’actrice principale ! « On tourne » ! Pourquoi le jeune Harry dérobe-t-il la bobine du film qui contient « la » scène centrale dudit film ? L’aventure commence…

Malika Ferdjoukh, passionnée de cinéma américain, amoureuse d’Hitchcock, compose un hommage à cette période et à ce réalisateur : le récit est truffé de citations et de références. Un vrai bonheur de lecture pour les amateurs. Eux seuls ? Non, car l’intrigue tient en haleine avec du suspense, une peinture vivante du petit monde de Hollywood, une réflexion sur l’ambiguïté des  relations entre réalisateur et actrice, une histoire d’amour enfin. Certes l’intrigue est peu vraisemblable, mais les personnages sont attachants et les péripéties romanesques introduisent à un  univers peu exploité dans le roman jeunesse !