Depuis la mort de ses parents, Maïa vit chez son oncle, sa tante et sa cousine Camille, avec laquelle elle ne s’entend pas bien. Un jour, dans les affaires de sa mère, Maïa découvre un carton rempli de quatre petits personnages qui se présentent comme … des dieux grecs. Ils l’informent qu’elle est la descendante de Pandore, et la gardienne actuelle de sa fameuse boîte – qu’elle doit retrouver rapidement, sous peine de libération de nouveau fléaux. Et c’est parti pour des vacances-recherches à Istanbul, où est caché l’objet.
L’impression visuelle n’est pas enthousiasmante: les personnages aux larges têtes (ça donne une impression inconfortable de gros plans permanents) posées sur des corps fluets, aux expressions volontiers caricaturales (façon manga en pire) sont disgracieux, les couleurs sont criardes et le décor est simplifié. Les malheureux dieux grecs, très simplifiés eux-aussi, ne sont pas gâtés. On ne peut pas dire que le scénario compense le dessin: l’intrigue est mince, les rebondissements expédiés avec désinvolture, les personnages schématiques. Cerise sur le gâteau: le lettrage mélange les CoNSoNNeS en MaJuSCuLe et les VoyeLLeS en MiNuSCuLe: peu confortable à lire.