La bouilloire

Blanche a l’âge de faire les courses toute seule Sa mère l’envoie acheter une bouilloire. Et voilà la petite héroïne, toute de rouge vêtue, malgré son nom, partie sur les routes pour une aventure à travers la forêt, mais aussi les fonds marins ou la ville. Après avoir trouvé son chemin dans un dédale puis un labyrinthe souterrain, elle trouve enfin une bouilloire… bien trop grande pour elle !

L’histoire démarre comme celle du Petit Chaperon Rouge ou à peu près, mais devient vite prétexte à des jeux d’observation, de labyrinthe. Les lieux parcourus sont très divers, réels ou fictifs, et les rencontres toujours animales, bienveillantes, chacun apportant son aide pour que la petite fille trouve  l’objet cherché. Le chemin de retour, avec la bouilloire quatre fois trop grosse, est l’occasion de trocs, de partage où chacun trouve son compte. Persévérer, avoir des idées et cheminer avec confiance vers l’autonomie ; le message est souriant, généreux et les images ont la même joie de vivre. L’absence de vrai danger et la longueur d’histoire amoindrissent cependant le charme de l’aventure.