La boulangerie de la rue des dimanches

Après la mort de ses parents, musiciens sans le sou, Jack part à l’orphelinat. Par hasard et magie, il obtient le diplôme de boulanger-patissier. Mais il ne sait fabriquer que des baguettes pas trop cuites et des religieuses au chocolat. À force de pratique, il en fait des spécialités divinement bonnes. Le jour où il achète sa propre boulangerie, tout le quartier vit au rythme de ses fournées. Autre trouvaille, nouveau succès : l’achat d’une horloge qui donne les jours. Quand, brusquement, elle reste bloquée sur le lundi, elle impose au boulanger et à ses clients des cadences infernales : plus un jour de repos ! Jack lui-même s’épuise et décide de bloquer l’horloge sur un dimanche. L’occasion de retrouver les instruments de musique de ses parents et de rencontrer l’âme soeur.Parents cigales, enfant fourmi… L’histoire, poétique et drôle, propose une réflexion sur le travail et le bonheur. Entre légèreté et tragédie, les enfants savent souvent mieux que les adultes faire le lien. Tant mieux car la destinée de ce boulanger, amusante et agréable à suivre, nous promène dans une vie fantasque. Le découpage, l’écriture et les illustrations au trait tendrement humoristique font un roman cohérent.