&
À Constance, en 1410, la fille unique d’un riche marchand, Marie, vient de fêter ses dix-sept ans. Alors qu’elle est promise à un jeune avocat sans scrupule, Ruppertus, elle est faussement accusée de dépravation. Enchaînée, Marie est traînée dans un cachot et violée à trois reprises par des acolytes de son fiancé. Chassée hors de la ville, elle porte à tout jamais les signes infamants d’une catin tandis que Ruppertus s’approprie ses biens. Recueillie et soignée par des prostituées, elle se vend au bord des routes, dans les tavernes et les châteaux. Néanmoins, elle reste prête à tout pour venger son honneur…
La minceur de l’intrigue de ce premier roman d’une trilogie est inversement proportionnelle à l’épaisseur du livre… Au-delà du destin rocambolesque de l’héroïne, l’auteure s’attarde longuement et platement sur les moeurs dépravées de l’époque. Le Concile de Constance et la confusion des pouvoirs politiques et religieux en arrière-plan ne suffisent pas à éveiller l’intérêt du lecteur.