La cause était belle

Des champs à perte de vue… C’est l’hiver, les routes du Nebraska sont droites et vides. Jack Reacher veut vite aller en Virginie, mais ce gaillard, ancien de la police militaire, se trouve par hasard mêlé à une affaire locale et découvre qu’une famille, les Duncan, fait régner la terreur dans ce coin perdu. Prenant parti pour les victimes,il est pourchassé. Or c’est un combattant exceptionnel, lucide et déterminé. De plus une disparition d’enfant intrigue notre héros. L’immensité déserte des champs de maïs, la tyrannie odieuse des Duncan, les violents combats minutieusement décrits font monter la tension. L’inoxydable et chevaleresque Jack Reacher, héros récurrent de Lee Child (Elle savait, NB mars 2012), joue les justiciers implacables. Les méchants sont abominables et la fin dépasse en horreur tout ce qu’on pouvait imaginer. Le mélange des deux intrigues maintient le suspense ; la rapidité du rythme évite qu’on se pose des questions sur la vraisemblance : on marche !