Le propos de l’auteure est de revisiter des contes qui ont bercé l’enfance et s’inscrivent dans une mémoire collective. Elle recherche dans les traditions orales et dans les écrits les plus anciens ce qui a pu se perdre au fil des temps. Ce faisant, elle retrace des faits de société aujourd’hui disparus et contribue à en réveiller l’histoire : par exemple celle de l’activité dentellière dans le chapitre intitulé « la guerre des dentelles ». Par ailleurs, elle apporte un autre éclairage en faisant référence à des récits semblables dans d’autres groupes ethniques.
Cet ouvrage de synthèse des recherches universitaires de Bernadette Brigout n’a rien de très novateur dans ses approches. Les exposés manquent de clarté en se perdant dans des méandres historiques, sociologiques, psychologiques. La lecture est parfois fastidieuse en dépit des remarques intéressantes. Les contes recensés en fin de livre permettent un autre décryptage de textes bien connus.