La confession de Saint Augustin

MONGIN Jean Paul, JEANNEROT Marion

Usant de la première personne, avec une charge émotionnelle calquée sur celle des Confessions de Saint Augustin, le texte retrace de façon linéaire la lente transformation du jeune rhéteur de Carthage en un philosophe et théologien devenu père et docteur de l’Église.

Les anecdotes les plus connues ou significatives de sa vie, rapportées par Saint Augustin lui-même, jalonnent le parcours chaotique qui le mène d‘une enfance blasée dont il ne cache pas la dissipation, à son attirance pour les théories manichéennes, puis à l’acceptation de la présence de Dieu dans sa vie et son âme. Le livre s’achève sur la mort de sainte Monique, sa mère, avant le retour en Afrique.

On concède souvent à Augustin le côté subversif de l’adolescence dans l’aveu de ses frasques, dans son attirance pour les jeux sexuels, dans sa résistance à ce Dieu qui s’impose à lui avec évidence. L’auteur a très bien su adapter son récit au registre introspectif des écrits d’Augustin d’Hippone, et à leur flamboyance, au point qu’on en vient à se demander si le texte n’est  pas d’origine ! Ces deux qualités suffiront-elles à capter l’attention des lecteurs adolescents susceptibles de s’intéresser à une personnalité aussi étonnante ?