La confession impériale

PEYRAMAURE Michel

Peu après son couronnement, à Saint-Pierre de Rome le jour de Noël 800 par le pape Leon III, l’empereur Charlemagne commence à dicter ses mémoires au moine Eginhard, dans son palais d’Aix-la-Chapelle, à l’âge de cinquante-huit ans. Sur un ton familier, entrecoupé de références à sa vie quotidienne et domestique, mais aussi de souvenirs de faits d’armes sanguinaires, c’est le long récit des conquêtes, des batailles mais aussi de terribles revers – Roland à Roncevaux – et de la domination (temporaire) de tout l’Occident chrétien

 

À partir de la biographie très laudative d’Eginhard (Vita et gesta Caroli Magni), des textes d’Alcuin, grand lettré de l’époque, et d’annales diverses, l’auteur brode un aimable roman, accordant une grande place à la vie sentimentale du héros. De lecture facile, écrit dans un style désuet, ce roman un peu long rappelle les analyses historiques du XIXe siècle (Michelet) et les peintres « pompiers » qui les ont illustrées.