La conjuration des rapaces

Sous la direction d’un mystérieux personnage muet au visage de vautour, une vingtaine de conjurés portant des masques de rapaces jurent de renverser Auguste. Ils veulent le remplacer par César Ptolémée, dit Césarion, qui a mystérieusement échappé à ses meurtriers. Alix, lui, de retour d’Égypte, se trouve en butte à la défaveur de l’empereur qui arrête son fidèle ami Enak. Cela l’incite à se joindre à la conjuration. Du moins, c’est l’apparence qu’il donne…

Le scénario à tiroirs, riche en suspense, fait pénétrer la fiction dans l’Histoire. Le dessin soigné et précis est souvent expressif. Laissant parfois la place à quelques décors à l’antique, il se pare généralement de belles couleurs dorées. Quelques pages plus claires permettent de se remémorer les oeuvres de Jacques Martin et de se rattacher à une veine décidément inépuisable. Un beau produit, plus fait pour la jeunesse que pour les nostalgiques.