La consolation de l’ange

LENOIR Frédéric

Blanche se meurt à l’hôpital. Arrive le jeune Hugo : tentative de suicide après un échec à un concours. Or Blanche rayonne de bonté et de chaleur. Quand elle a connu des épreuves épouvantables, à Auschwitz, un ange lui est apparu et lui a appris à aimer la vie. Elle a plus tard perdu un fils, terrible souffrance, mais trouvé des joies dans la nature, la musique, la littérature. Rapidement, au cours de longues conversations, ils deviennent très proches et le resteront jusqu’à la mort de Blanche.    Frédéric Lenoir (Coeur de cristal, HdN décembre 2014) part d’une situation presque vraisemblable (malgré les différences de sexe, d’âge et de pathologie), mais charge son récit de tant de bienveillance et met en scène de si nobles personnages, sous l’autorité de Victor Hugo abondamment cité, que l’on ne croit guère à ce conte de fées. Cet hymne à l’espérance, à la beauté du monde, avec une fin très lyrique, surprend à notre époque. L‘ouvrage se veut moral, lumineux. Il faut identifier en nous les forces de destruction, les sublimer, les surmonter ; la vie fait tout pour nous rendre plus lucides ! Ces leçons, exprimées avec une naïveté sans doute volontaire, sont carrément insipides. (M.F. et M.-C.A.)