La Conspiration Hoover

2000. Cotton Malone est embauché par le ministère de la Justice pour aller repêcher le « Graal des numismates », une pièce d’or rarissime engloutie dans le naufrage d’un bateau au large de la Floride. Elle devait servir à récupérer des dossiers ultra secrets datant des années soixante mettant en cause le FBI et son redoutable directeur Edgard Hoover. Malone, tout jeune officier de marine, s’engage dans une quête semée d’embuches.  Dans ce dix-septième tome de ses aventures, Malone devient, vingt ans après, le narrateur de sa première mission d’agent secret. Comme dans les précédents livres, Steve Berry (L’Héritage Malone, NB janvier-février 2018) part d’un fait historique : ici l’assassinat de Martin Luther King en 1968. Avec en toile de fond l’obsession raciste et anticommuniste d’Edgar Hoover alors tout-puissant, il entremêle le rappel de faits avérés de la vie du pasteur, les péripéties sanglantes qui jalonnent la mission de son personnage, les réflexions de ce dernier sur son passé personnel et professionnel. L’histoire est prenante, les rebondissements se succèdent à un rythme soutenu, le suspense est maintenu jusqu’au bout, mais les réflexions redondantes du héros sur sa vie.