La contrebasse

HENRICH Stéphane

Heureux, Rémi Lambert a une fille qu’il adore. Lui qui aimait tant jouer de la contrebasse a conservé son instrument au grenier, inutilisé depuis des lustres. Voilà la bonne idée : c’est Charlotte qui va s’en servir. Et le papa de traîner sa gamine au conservatoire pour qu’elle assouvisse sa passion à lui ! Or Charlotte caresse un autre rêve, bien différent, mais comment se faire seulement entendre de son mélomane de père ?

 

Lui est motivé, pas elle ! Tout le problème est là. Scénario, classique comme la musique qu’il aime, d’un père qui vit son autre vie par procuration à travers celle de son enfant. Si Françoise Dolto passait par là, elle y trouverait à redire !!!  Traité avec humour et l’exagération due à la passion, cet album trouve toute sa saveur dans le fin trait noir de Stéphane Henrich et ses aquarelles où le rose tient une place privilégiée. Il y a du mouvement  et des mimiques qui en disent long sur la tendresse, la musique, les sentiments, désenchantement compris.