La cour des saisons immortelles

Chaque année, les vampires des cinq Cours immortelles enlèvent de jeunes humains pour en faire leurs apprentis. Arrachée à son village, Aleta est emmenée à la forteresse de Courtsheart où elle devra tout apprendre sur les vampires avant d’être transformée en l’un deux. Confrontée à la sanglante compétition qui oppose les différentes Cours, la jeune femme doit suivre l’enseignement de Gavron, le précepteur qui lui a été assigné.  Elle ne désire qu’une chose : détruire ces créatures sanguinaires qu’elle hait. Pourtant elle se sent attirée par son mentor…

Ce long roman est tout à fait dans les tendances actuelles : dark fantasy (roman de fantasy se déroulant dans un monde très sombre et violent) et « enemies to lovers », un genre très utilisé dans les romances où les deux héros commencent par se détester et se combattre avant de tomber dans les bras l’un de l’autre. C’est effectivement violent et sanglant, avec des scènes de séduction assez explicites (la métaphore entre la morsure du vampire et la sexualité est lourdement assénée). L’éditeur recommande d’ailleurs le livre à partir de 16 ans. L’atmosphère de ce royaume vampirique impitoyable et sombre est bien rendue mais c’est interminable, très répétitif, et on se lasse rapidement de cette histoire bien menée et bien écrite mais sans grande originalité. (S.J. et M.C.G.)