Trois jeunes chercheurs de trésor jettent l’ancre de leur catamaran au milieu d’un fleuve d’Amazonie, à l’endroit où, 30 ans auparavant, avait disparu le sous-marin qui abritait Furya et son père. La jeune femme, adoptée par la population locale, était devenue une sorte de sorcière, mi-chair, mi-végétal, endormie au fond du fleuve. L’intrusion des pilleurs d’épaves réveille, pour leur malheur, l’être diabolique dont le principal plaisir consiste à tuer toute vie qui passe à sa portée, excepté celle des bébés.
Dans la lignée du volume précédent, la série confirme son orientation vers une histoire de type horreur fantastique. Le personnage de Furya, avide de violence et de sang, accompagnée de trois corbeaux transformistes, devient une vraie harpie. Pour quelle raison ? Nul ne le sait. Peut-être les photos découvertes dans le sous-marin donnent-elles la clé de ces débordements bien confus. L’excellent dessin classique de Simonacci peine à se mettre au niveau de l’horreur voulue par le scénariste.