La croisée des vents. (L’enfant de l’orage ; 2.)

Laïth, l’enfant trouvé aux étranges pouvoirs (Pierres de sang, LJA, mai 2004), fuit son village dévasté où ses parents adoptifs ont été massacrés. Il part à la recherche de ses camarades, faits prisonniers par les attaquants menés par un ministre félon de la république de Frätt. Celui-ci n’est pas le seul à rechercher l’enfant de l’orage. Finhas, le magister fou, est aussi sur ses traces. Laïth délivre ses amis mais l’aérostat sur lequel ils embarquent s’écrase, pris dans une violente tempête. La guerre va éclater entre les troupes du roi Brontë et celles du nouveau président de Frätt : qui saura retrouver l’orphelin et l’utiliser ? Est-il seul de son espèce ? Le héros, investi d’un pouvoir encore mal défini, avance à travers des embûches successives au centre de conflits politiques dont il ne maîtrise pas encore les données. Il redoute la mission qui semble lui échoir et n’en discerne pas encore le contenu. Le récit voyage de forêts en palais, du pont d’un aéronef à une ville industrieuse. L’oeil survole, s’approche, se recule. La palette est souvent sombre, verts et bruns dominent. L’intrigue de fantasy complexe, un peu obscure, sait tenir le lecteur en haleine.