La dague au lys rouge (Le bal des poignards ; 1)

Lorenza, riche héritière florentine, dont le fiancé a été poignardé, est envoyée par le grand-duc de Toscane à la cour de Henri IV pour y épouser Antoine de Sarrances. Mais on la marie au père qui la maltraite. Elle s’enfuit et le vieux mari est retrouvé poignardé. Accusée de meurtre, elle vit quelque temps cachée, est arrêtée et échappe de peu à l’échafaud. Deux hommes, jadis amis, s’intéressent à elle : Antoine, qui la hait, et Thomas, son sauveur, qui lui propose le mariage en dépit de la menace de mort.

Intrigues politiques et amoureuses qui s’entrecroisent, personnages résolument bons ou méchants, retournements de situation, passage de l’opulence au dénuement, de la joie à la détresse, cérémonies de cour et scènes violentes, tous les éléments romanesques sont réunis. Si Marie de Médicis apparaît comme une mégère, le portrait d’Henri IV, le Vert Galant, est assez réussi. L’intrigue est bien construite et l’ouvrage se lit avec plaisir.