Dans les années 1920, aux environs de Deauville, Hélène Bellanger dirige l’école ménagère qu’elle a créée, destinée aux jeunes filles méritantes ou peu fortunées, dans le manoir « Les Genêts » que lui a légué son mari. L’une de ses élèves, Mathilde, suscite sa compassion… En réalité Mathilde a jeté son dévolu sur Adrien, le fils d’Hélène, jeune peintre qui habite le manoir, et elle a décidé de devenir à son tour « la dame des Genêts »… De multiples péripéties vont survenir, pendant une période historique troublée, jusqu’au débarquement de 1944… Dans ce second volet de la saga « les Bellanger », Geneviève Senger (La promesse de Rose, NB novembre 2017) abandonne l’histoire de l’Alsace pour situer son roman en Normandie. On y retrouve son thème récurrent : l’ascension sociale des jeunes filles pauvres, remarquées par des hommes fortunés qui les épousent. Elle décrit bien la région, les évènements de ces années-là, et les progrès techniques des appareils ménagers. Le personnage d’Hélène est attachant : intelligente, généreuse, et gardant son pouvoir de séduction. Le suspense est entretenu jusqu’à la fin, mais les circonstances engendrant les rebondissements (en particulier les amours successifs de l’héroïne) paraissent artificielles et naïves. (E.L. et B.T.)
La dame des Genêts (Les Bellanger ; II)
SENGER Geneviève