Athènes, 421 avant J-C. La guerre entre Sparte et Athènes dure depuis déjà dix ans. Aristophane a prévu de donner une nouvelle pièce, La Paix. D’ailleurs une conférence pour la paix se tient à Athènes, mais la guerre a de solides partisans qui ont fait venir Laet, la déesse des mauvais choix. Athéna, inquiète, cherche à contrecarrer ce projet fatal, et fait appel à la nymphe Métris. Aristophane a des soucis de financement alors que les Athéniens les plus sages comptent sur le bon effet de sa comédie dans les négociations en cours… À partir d’une documentation sérieuse sur l’Antiquité, ce roman choral donne une atmosphère vivante à Athènes, des suspenses, de bonnes bagarres, des coups de vin et des coups du sort ; dieux et hommes se mêlent, avec une généalogie et des relations authentiques ! S’affrontent auteur égoïste et jeune poète qui galère, public populaire et gens de lettres, bellicistes et pacifistes… La nymphe est rafraîchissante au milieu des complots sordides, l’esprit du comique grec est revivifié, on s’amuse bien, on a hâte de savoir la suite, qui sera conforme à l’Histoire, mais sans lourdeur. Voilà une fable pleine d’humour, sur une affaire ancienne et pourtant très actuelle… (E.B. et B.T.)
La Déesse des marguerites et des boutons d’or
MILLAR Martin