Dans ce témoignage, Christian Pellerin décrit son itinéraire de bâtisseur visionnaire des Trente Glorieuses, ses nombreux succès immobiliers, symboles de qualité de vie, ses implications dans le domaine culturel et se justifie face aux accusations de malversations. Il évoque rapidement son adolescence marquée par l’hostilité paternelle, ses études à l’ESSEC, et insiste sur ses premières réalisations. La Défense est au centre de l’ouvrage : il sauve de la faillite le chantier du quartier d’affaires et en fait le tremplin de son ascension fulgurante. Sa réussite lui vaut des ennemis et, s’il dénonce l’acharnement des juges, des médias et de son ex-épouse, il rend hommage à ceux qui l’ont épaulé : Raymond Barre, le président de la CGE… L’ouvrage contient d’intéressantes réflexions sur l’urbanisme, sur une certaine idée de la ville, qui se heurte, dans une conjoncture difficile, aux « bétonneurs », aux ambitions, à l’avidité et la frilosité. Un autoportrait intéressant, complexe mais complaisant du « roi de la Défense ».
La Défense passe à l’attaque : itinéraire d’un bâtisseur
PELLERIN Christian