Aaricia, que Thorgal s’évertue à essayer de retrouver, a pris le large avec deux de ses suivantes. Elles ont été recueillies par un navire arabe cherchant à créer des liens commerciaux avec les Vikings (là, on se trouve en quelque sorte en uchronie) qui se dirige vers le royaume du cruel Harald à la Dent bleue, d’où le titre de l’ouvrage. Pour sauver sa fille, Gandalf lance une flottille sous le commandement de Thorgal. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu, et Thorgal se retrouve prisonnier de Sveynn-le-Bâtard, tout aussi violent et tordu que son père Harald. La quête d’Aaricia par Thorgal devient littéralement une histoire sans fin. Les aventures sont trépidantes, ce n’est pas l’action qui manque. Thorgal est assisté par un colosse arabe, Mehdi, qui se révèle plein de ressources. Le dessin de Surzhenko est vivant et soutient parfaitement le scénario de Yann. Ce scénario, à part sa dimension uchronique reliant les Arabes aux Vikings, donne cependant parfois l’impression de tourner en rond avec cette quête éternelle d’Aaricia qui doit encore occuper les deux prochains tomes. (H.T. et A.J.)
La dent bleue (La jeunesse de Thorgal ; 7)
YANN, SURZHENKO Roman