Non, Dallas Bar qu’on croyait absent du tome précédent s’y trouvait pourtant : il était dans la peau même de son ami, Julius Stileman ! Le businessman, qui finance le développement des démunis en vendant une immortalité décennale à quelques nantis en échange de leurs milliards, souhaitait vivre à l’écart pour expérimenter lui-même une variante de son traitement-miracle. Variante qui semblait avoir conféré à deux de ses clients une immortalité définitive ! (voir T.6 : N.B. avr. 2005). Déboussolés, les deux hommes prônent une révolution éthique et menacent maintenant son pouvoir depuis la planète Adastra. Afin de contrer ceux-ci, Dallas s’envole dans l’espace avec Sarabande…
Si le dessin épuré, le ton incisif, les préoccupations sociales et éthiques, l’originalité globale de la série conservent toute leur séduction, l’épisode est narrativement compliqué à suivre, en raison de ses ellipses, de péripéties parfois pas totalement finalisées, et de son final très ouvert. À moins qu’il ne s’agisse d’une astuce scénaristique destinée à susciter chez le lecteur la demande d’un album supplémentaire ?