Sous deux fleurs dansantes de la grande prairie se cachent deux oeufs, qui deviennent deux chenilles. Même si l’une est rayée et l’autre poilue, elles se considèrent comme deux soeurs, et elles imaginent tout ce qu’elles feront ensemble lorsqu’elles seront devenues papillon. À l’automne, elles s’enferment dans leur cocon, mais lorsque le printemps arrive, la première à émerger ne retrouve pas sa soeur. Que s’est-il passé?
À chenille différente, papillon différent: l’autre s’est transformée en insecte de nuit. Comme l’affirme le texte, (mais en des termes plus choisis): il faut de tout pour faire un monde. Cet éloge de la diversité et de la complémentarité est un peu trop démonstratif. Heureusement l’histoire est surtout une ode à la nature, au cycle des saisons et à l’amitié, écrite dans des mots simples et évocateurs pleins de douceur. Sa tendresse et sa fraîcheur sont très joliment accentuées par les illustrations au crayon de Tony Ross, vives et charmantes.