La Disparition du nombril

TURCKHEIM Émilie de

Pendant les neuf mois oĂč elle attend son deuxiĂšme enfant, Emilie de Turckheim Ă©crit son journal. La jeune femme vit Ă  Paris, rĂ©dige une thĂšse sur le sida, pose nue pour des peintres, voyage jusqu’au Japon avec le pĂšre de la petite chose qui pousse dans son ventre. Elle confie tout : ses nausĂ©es, ses rĂȘves, ses peurs, ses joies, ses souvenirs d’enfance, ses nombreux amoureux depuis vingt ans. Marius, son premier fils, a un an et demi et enchante sa mĂšre. AprĂšs Une sainte (NB septembre 2013), oĂč elle dĂ©crivait les visites de prison qu’elle continue encore aujourd’hui, Émilie dĂ©cortique tout ce qui lui arrive. Fantasque, lĂ©gĂšre, hypersensible et douĂ©e d’un joli style enlevĂ©, elle se livre sans pudeur ni faux-semblants. L’exercice est pĂ©rilleux car le lecteur est entraĂźnĂ© d’une anecdote Ă  l’autre sans toujours comprendre le lien ni voir l’intĂ©rĂȘt. C’est amusant, distrayant, parfois surprenant, mais un peu embrouillĂ© et inconsistant.