Docteur en philosophie des sciences,la sociologue attaque un certain fĂ©minisme militant et dogmatique. Avec une constante volontĂ© dâobjectivitĂ©, elle dĂ©montre que la suprĂ©matie de lâhomme doit s’Ă©tudier Ă travers le prisme de la thĂ©orie Ă©volutionniste de Darwin : pour la survie de lâespĂšce, la sĂ©lection du « plus fort » rĂ©sulte de lâadaptation Ă un environnement autrefois trĂšs hostile, la femme ayant sa part de responsabilitĂ©. Ainsi dans les cas de violences sexuelles, « la domination⊠est un moyen mais le sexe toujours la fin » et non lâinverse. Maintenant que nous sommes passĂ©s de lâĂ©cosystĂšme de la force Ă celui de lâintelligence, le conflit entre les sexes nâest pas la solution. Ăcrit de maniĂšre enlevĂ©e, drĂŽle, crue aussi, ce document scientifique dense propose un point de vue original sur un ton parfois pĂ©remptoire. « Sortir de la caverne », Ă©radiquer la violence sexuelle, la guerre, le fanatisme⊠Oui, mais comment ? (B.T. et M.Bo.)
La domination masculine n’existe pas
SASTRE Peggy