Le documentaire est découpé en trois grandes parties. D’abord, six témoignages de femmes ou adolescentes âgées de quatorze à cinquante-quatre ans, d’horizons différents, avec pour point commun de s’estimer satisfaites d’être des filles tout en affirmant que c’est plus facile d’être un garçon, qu’ils sont plus libres. Suivent ensuite sept chapitres qui développent les stéréotypes, l’éducation, les cultures et religions, l’école, l’influence de la télévision des médias, la littérature enfantine, les métiers « féminins » l’inégalité salariale. Quatre-vingts pages d’entretiens avec des anthropologues, historienne ou sociologue terminent l’ouvrage.
Ce documentaire est parrainé par Amnesty International qui se bat contre la violence faite aux femmes partout dans le monde. Dense, il constate la difficulté de faire bouger les habitudes et en conclusion encourage les filles à continuer l’émancipation. Dommage qu’il n’aborde la condition féminine que dans nos sociétés occidentales laïques et démocratiques, et qu’il reste superficiel : on n’y apprend pas grand chose de neuf. En fin d’ouvrage sont recensés quelques sites des mouvements de défense des droits de la femme.