La crise financière que nous subissons résulte principalement de la conjonction de trois facteurs. D’abord la part croissante du poids de l’activité financière dans l’économie américaine : elle représentait quarante et un pour cent des profits en 2000 contre seize pour cent seulement dans les années quatre-vingt ; elle est aujourd’hui essentielle pour le pays. Ensuite, l’absence totale de moralité et d’éthique des dirigeants des principales sociétés américaines qui agissent sur ce marché. Adeptes de l’idéologie du laisser-faire, ils ne cherchent qu’à s’enrichir beaucoup et vite. Enfin la collusion de l’administration américaine et du milieu financier, les responsables passant allégrement d’un secteur à l’autre, ce qui a conduit notamment le président Clinton, fasciné par l’argent, à éliminer tous les gardes fous mis en place par les administrations précédentes, et les autorités de contrôle à «oublier » leur rôle… Et tout ceci accéléré par la puissance des ordinateurs.
Cette démonstration s’appuie sur des faits, dont certains sont connus, des témoignages, des déclarations de certains acteurs. Elle s’illustre de chiffres vertigineux, que le commun des mortels ignore. C’est encore pire qu’on ne l’imagine d’autant que l’administration d’Obama continue à utiliser les financiers « criminels et incompétents » qui ont ruiné des millions d’individus.