La faille (Lady S ; 2)

Shania Rivkas, notre Lady S préférée, est à Genève pour le conseil des droits de l’homme au palais des Nations. En courant dans les couloirs, elle heurte une vieille connaissance, l’agent Conrad de la CIA. Le soir même, ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Le lendemain, à la sortie du conseil, Shania fait la connaissance de Melville, avocat engagé dans les causes humanitaires. C’est alors qu’elle assiste à l’enlèvement musclé par Conrad et la CIA d’un individu qui n’est autre que Anton Grivenko, son complice de jeunesse, quand ils fuyaient KGB et mafia en Estonie. Lady S ne peut bien sûr en rester là !… Onzième opus des aventures de Lady S, alias Shania, alias Susan. Cette fois le dessinateur, Philippe Aymond, a remplacé Jean van Hamme au scénario. Le souffle n’est plus tout à fait le même. Le récit aux rebondissements incessants, tous plus incroyables les uns que les autres, s’achève à Guantanamo, où l’on savait déjà qu’il ne faisait pas bon vivre ! mais là !… Pourtant, tout compte fait, on s’en évade assez facilement. Le dessin réaliste reste tout à fait plaisant, restituant bien les ambiances, de Genève à Guantanamo. (H.T. et C.D.)